dimanche 30 septembre 2012

Etape à Valparaiso

Après 4h de tgv, 14h d'avion et 1h30 en voiture je suis arrivé à Valparaiso.
Ma première préoccupation, a été de profiter de Camilo, mon petit fils de trois mois.
Mes deux fils sont là aussi et nous passons d'agréables moments ensembles.
Je prépare activement mon séjour sur l'île de Pâques.
Entre autres, j'ai visité un petit musée très intéressant à Viña Del Mar dédié aux Moaï.

dimanche 23 septembre 2012

Les étoiles


Les étoiles de l’hémisphère sud

Quand on est dans l’hémisphère sud beaucoup de choses changent, et pas seulement l’eau qui tourbillonne dans l’autre sens dans le siphon. Tout d’abord, les saisons sont inversées; ici c’est le printemps quand c’est l’automne dans l’hémisphère nord. Ensuite, tout au long de la journée, le soleil tourne « à l’envers », dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. En effet, le soleil se lève de la même manière à l’est, mais à midi il se trouve au nord et non au sud, pour finalement également se coucher à l’ouest. Logiquement, les maisons sont donc orientées au nord pour avoir le maximum d’ensoleillement.


Côté ciel, il n’y a pas du tout les mêmes étoiles à observer. 
Dans l’hémisphère sud, vous ne retrouverez par exemple pas la grande ourse, la fameuse casserole que tout le monde connaît. L’étoile du berger qui indique le nord n’y est également pas visible. D’ailleurs, il n’y a pas d’étoile équivalente à l’étoile du berger en terres australes. A la place, l’hémisphère sud dispose de « la croix du sud ». Il s’agit de quatre étoiles formant une croix ou un cerf-volant selon son imagination, à l’intérieur de laquelle on trouve une cinquième étoile, un peu moins brillante que les quatre autres. La croix du sud n’indique pas très précisément le pôle sud mais en est quand même assez proche pour que les navigateurs puissent s’en servir de repère fiable tout au long de l’année.

Le ciel de l’hémisphère sud est considéré comme plus riche en étoiles. De plus, ici on est constamment dans de grandes étendues vierges sans ville et sans nuage, on peut y observer un ciel d’une clarté absolue comme on n’en a pour ainsi dire jamais vu auparavant. Rien de tel que de camper au milieu de nulle part, observant les étoiles dans un calme absolu, en refaisant le monde, n’est-ce pas ?

Moaï vs Moi




Henri Lavachery a dénombré (en 1934) 183 ahus sur l'ensemble de l'île.
Les ahus sont des plateformes de sépultures sur lesquels étaient dressé les moaï. On en compte 887, dont 288 sont érigés, 397 sont restés dans la carrière du Rano Raraku et 92 se sont arrêtés en cours de transport.

Les moaï font en moyenne 5 à 7 mètres de hauteur, mais le plus grand fait 21 mètres. Ils pèsent en moyenne 5 à 6 tonnes.

10 moaï sont expatriés : à Paris, à Londres, à Bruxelles, à Washington, à Viña del Mar, à La Serena et à Santiago

Randonnées


J'ai trouvé sur le Net quelques descriptifs de randonnées à faire sur Rapa Nui.
 
* La côte nord-ouest (4 heures d'Anakena à l'Ahu Te Peu)

Pour 6 ou 7 000 pesos (12 €), faites-vous déposer par un taxi sur le site d'Anakena; un chemin en bord de mer s'engage droit vers l'ouest: suivez-le le long des criques rocheuses; au bout d'une heure vous arriverez sur une petite finca où vaches et chevaux vivent en semi-liberté. A partir d'Omohe, la côte s'oriente vers le sud-ouest et s'élève (falaises). Cet itinéraire s'effectue en terrain ouvert (très peu d'arbres) et il est impossible de se perdre; en cas de doute suivez le bord de la falaise (pas trop près quand même). A partir d'Omohe, une variante de l'itinéraire est tracée un peu plus à l'intérieur des terres et abouti directement sur la grotte d'Ana Te Pahu. Cette randonnée s'associe facilement avec une visite des grottes (Ana Te Pahu et /ou Ana Kakenga), voir avec celle de l'Ahu Akivi.

Au bord de ces falaises battues par la houle du Pacifique, le sentiment d'immensité est intense et vous aurez vraiment l'impression d'avoir l’île pour vous seul. Au passage vous pouvez découvrir de nombreux ahu abandonnés et leurs moai couchés, la grotte d'Ana Nga Heu et des gravures (pétroglyphes); vous passerez certainement à côté de certains d'entre eux sans les voir, mais vous aurez la satisfaction d'avoir découvert les autres; cette partie de l’île est (heureusement) dépourvue de tout aménagement, de panneaux explicatifs comme de pancartes d'interdiction. Si vous tenez à ne rien louper, prenez un guide.

Une route côtière à été un temps imaginée sur ce parcours; espérons que ce projet irresponsable soit définitivement abandonné.

* La crête sud du volcan Rano Kau (2 heures en aller-retour depuis le mirador)
La montée au "mirador", puis au village / musée d'Orongo est une classique: le sentier bien marqué part de la grotte d'Ana Kai Tangata; facile, il coupe un grand lacet de la piste et permet d'atteindre, presque sans se rendre compte de la montée, un point de vue sur le cratère d'Orongo. De la bifurcation (là où le sentier coupe la piste), on continue à l'ouest vers le village / musée d'Orongo (je conseille vivement de prendre le chemin de crête plutôt que la piste: il offre de bien meilleures vues). Il n'est malheureusement pas possible de poursuivre sur l'arête au sud du village d'Orongo pour boucler le tour du cratère, sauf à pratiquer l'escalade aventureuse et à aimer les rochers instables; de nombreux panneaux vous le rappelleront. (comptez un peu plus d'une heure aller depuis le centre d'Hanga Roa et bien sûr le temps de visiter Orongo, le dénivelé est de 300 m).

La randonnée proposée démarre à la bifurcation, en direction opposée à Orongo et emprunte la crête est du cratère. Cet itinéraire peu fréquenté est une des merveilles qu'offre l’île de Pâques.

La vue finale sur la falaise sud avec, à portée immédiate, les îlots Motu Nui, Motu Iti, Motu Kao Kao, est indescriptible, mais celles qui précèdent ne sont pas moins enthousiasmantes.

Plutôt que de revenir sur vos pas, vous pouvez longer le bord de la falaise jusqu'à Vinapu, mais il n'y a pas vraiment de chemin et les herbes sont hautes; si vous faites ce choix, essayez de prévoir un moyen de transport pour le parcours plutôt fastidieux de la route longeant la piste de l'aéroport (de Vinapu à Hanga Roa).
* De l'ahu Tongariki au cratère Rano Raraku puis à la baie d'Hanga Tetenga (1 heure 30 min de marche pure, mais beaucoup plus avec les arrêts)
.
Cette courte randonnée relie le plus grand ahu restauré au site le plus emblématique. Le cratère égueulé de Rano Raraku domine le site de Tongariki à l'ouest; de l'ahu, des pistes et des chemins rejoignent l'entrée du Rano Raraku ou son flanc sud-est sur lequel un sentier "de découverte" a été aménagé entre les moai. "De découverte" n'est peut-être pas le terme approprié puisqu'avec ce sentier vous êtes tellement guidé qu'il n'y a plus rien à découvrir... mais il faut protéger les moai du piétinement et des actes irréfléchis des touristes. Quoi qu'il en soit, vous risquez de passer du temps autour et dans ce cratère: le spectacle des moai plus ou moins enfouis, plus ou moins inclinés qui vous regardent ou regardent le ciel est fascinant; avant la restauration de certains ahu, donc avant les années 70, c'était le seul lieu où on pouvait voir des moai dressés.

Le sentier qui va de Rano Raraku à Hanga Tetenga a été nommé "sendero de los moai", car il est parsemé de statues abandonnées, face contre terre, au cours de leur transport vers leur lieu d'érection. Le départ de ce sentier difficile à repérer se situe au niveau du parking du Rano Raraku: prenez la direction du sud vers une petite maison, puis, avant de l'avoir atteint, au bout d'une centaine de mètres, tournez vers l'ouest en suivant une sente peu marquée au milieu des buissons. Ce sentier contourne par le nord un petit pic volcanique, puis continue vers l'ouest jusqu'à la côte.

* Le volcan Poike (une demi-journée)
 
Le pourtour de ce volcan est partout bordé de hautes falaises, le reste forme des pentes assez douces (volcan bouclier oblige); c'est une immense prairie à vaches (et à taureaux), sans clôtures internes, avec quelques Eucalyptus. Certaines zones périphériques fortement érodées laissent apparaître un sol d'argile rouge et ont été récemment protégées de l'accès des animaux en vue de leur reboisement.

Une piste part de l'extrémité nord-est de la route circulaire; elle quitte rapidement la côte nord pour se diriger vers deux monticules en forme de champignon. Sur le flanc est du plus grand se trouve une énorme tête en bas relief accompagnant une vasque naturelle qui recueille l'eau de pluie (Vai A Heva). La grotte "des vierges" (Ana O Keke) se trouve à mi-hauteur sur la falaise nord, le chemin d'accès est difficile à trouver sans guide. Immanquable, le sommet Puaka Tiki culmine à 410m, ce n'est que 100 m de moins que le Terevaka. Le petit cratère sommital est occupé par un bosquet d'Eucalyptus; son pourtour offre une vue superbe sur une grande partie de l’île, de Rano Kau à Anakena, à apprécier tôt le matin ou tard le soir.

* Entre la plage d'Anakena et la baie de La Pérouse
 
Sans constituer franchement une randonnée, la côte, assez basse entre ces deux baies, se prête aux divagations à la recherche de petites criques abritées de la houle. A 1km d'Anakena vous rencontrerez un joyau discret, la plage d'Ovahe; Ovahe se prête parfaitement à la baignade quoi qu'en dise le CONAF. La route reste toujours à plus de 500m de la mer, cette côte laisse la part belle aux piétons...

samedi 22 septembre 2012

Questions / Réponses

Questions :

D'où viennent-ils ? De Polynésie ?
Depuis quand ? 1000 ans ?
A combien sont-ils arrivé ?
Comment sont-ils arrivé ? en pirogues ?

Comment ont-ils taillé les statues ?
Comment les ont-ils déplacées ? Debout ? en les faisant marcher ?
Comment les ont-ils élevées ?
Que signifient-elles ? ancêtres protecteurs ?
Pourquoi cela s'est-il terminé ? Comment ? guerre tribale ? famine ?
Pourquoi n'y a-t-il que peu d'arbres ? sécheresse ? gelée ?
Que signifie leur écriture, le rongo rongo ?
Que signifie les pétroglyphes ?
Comment ont-ils vécu ? De poissons et de récoltes ?
Il n'y a pas d'eau, hormis dans les cratères, pas de rivière.

Réponses : ???



vendredi 14 septembre 2012

L'île de Pâques, la terre de tous les mystères

L'île de Pâques, la terre de tous les mystères

L'île de Pâques représente pour les voyageurs du monde entier l'une des terres les plus fascinantes qui existent. Outre sa situation géographique incroyable, son histoire et la magie qui entoure les fameux moaï y sont pour beaucoup.

L’île de Pâques est l’une des terres peuplées les plus isolées de la planète. Peut-être est-ce que l’aura et le mystère qui entourent ce bout de territoire perdu au milieu du Pacifique proviennent-ils de la situation géographique de Rapa Nui… Sans doute. Mais si ce caillou volcanique est aussi mythique, c’est également grâce à ses emblématiques moaï, qui n’ont pas fini de livrer tous leurs secrets.

Cette île triangulaire, issue de l’éruption des trois volcans Poike, Rano Kau et Terevaka à ses trois pointes, mesure environ 170 km². Située en plein cœur de l’océan Pacifique, à exactement à 27°09’ de latitude Sud et 109°26’ de longitude Ouest, les insulaires l’appellent Rapa Nui, à savoir la grande lointaine. Il s’agit en effet de la plus orientale des îles polynésiennes, à près de 4.100 km de Tahiti et 3.700 km de la côte chilienne.

Outre les vestiges de statues Moaï, si l’île de Pâques charme autant les voyageurs, c’est aussi en grande partie grâce à l’authenticité de son patrimoine culturel. Il faut dire que la majorité de ses 4.000 habitants sont la descendance directe du peuple aborigène d’origine. Ils sont donc particulièrement attachés à leurs origines ethniques, et prennent soin de perpétuer les traditions Rapa nui à l’occasion de nombreuses fêtes culturelles et cérémonies commémoratives.

Selon les historiens, Rapa nui aurait été investie pour la première fois entre le Ve siècle et le XIXe siècle par le roi polynésien Hotu A Matu. Avec sa compagne, Ava Reipua, il aurait alors fondé une dynastie tribale qui perdura jusqu’au XVIIe siècle. C’est durant cette dynastie organisée en clans, les matas, que serait né le culte Moaï et qu’aurait donc commencé la construction des sites rituels et des fameuses statues.

A la fin du XVIIe siècle, en raison du surpeuplement et de l’épuisement des ressources, la famine s’installe sur l’île jadis fertile et abondante en richesses naturelles. Une guerre de clans éclate et renverse le pouvoir pour instaurer un nouvel ordre politique et un nouveau culte : le Make-Make. Cette nouvelle dynastie perdure quant à elle jusqu’à l’arrivée des missionnaires catholiques en 1864.

L’île devint finalement possession chilienne en 1888, après être passée entre les mains des couronnes hollandaise, espagnole, française et péruvienne. Elle doit notamment son nom à l’explorateur néerlandais qui la découvrit, le jour de Pâques de l’an 1722.

Aujourd’hui, l’île est classée monument historique dans sa totalité, et partiellement parc national. Elle est également inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco depuis 1995. On s’y rend en avion grâce à la compagnie chilienne LAN qui assure la liaison entre le Chili métropolitain et l’île, au minimum deux fois par semaine. Il faut réserver à l’avance, car la capacité d’accueil de l’île et les places disponibles pour le transport sont limitées.

Une fois sur l’île on découvre les nombreux vestiges moaï, au total près de 900 statues. Parmi les plus beaux sites archéologiques on trouve entre autres le complexe Tahai et ses trois autels, ou encore nombre de plateformes cérémonielles telles que Ahu Huri, Ahu Ahahanga, Ahu Akivi, a Urenga, ou encore Ahu Nau Nau.

Sur l’île, on découvre également le village principal Hanga roa, les trois volcans fondateurs ou encore les nombreux micro-villages qui témoignent aujourd’hui encore de l’organisation tribale de l’île dans le passé. Enfin le Musée anthropologique P. Sebastián Englert explique aux voyageurs le patrimoine et la culture rapanui. Ses collections permettent de comprendre l'organisation sociale, la religion, l'architecture cérémonielle, le peuplement et la culture de l'île.

Le climat maritime subtropical rend l’île agréable toute l’année. La température moyenne annuelle est de 20°C et les variations thermiques sont de faible amplitude. Cependant afin que les conditions du voyage soient optimales, on déconseille de s’y rendre durant la saison des pluies. Celle-ci atteint son apogée au mois de mai.



Auteur: Julien Maillard,
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lundi 10 septembre 2012

En deux mots

L'île mesure 23 km de long sur 12 km de large (Triangle isocèle de 17+23+17 km)

Surface 173 km2 ( idem que l'île d'Oléron ) 17300 hectares.

Environ, 3800 habitants. (155 en 1886, 469 en 1934)

Altitude maxi : Volcan Maunga Terevaka 511 m

L'île compte 73 volcans éteints et plus de 800 statues (Moaï)

La piste de l'aéroport Mataveri est de 3 318 m (Une des plus longue du monde)


Découverte par les polynésiens vers le XI° ou XIII° siècle de notre ère, puis le 5 avril 1722 jour de Pâques par un hollandais.

On estime à 57, le nombre de rois pascuans.

Le 3 janvier 1872, Pierre Loti y fait escale. Il y restera cinq jours.


L'île appartient au Chili depuis 1888.

Le premier poste récepeur de TSF est arrivé en 1935.
Le 3 avril 1967, première liaison aérienne.

Autrefois, le bateau venait une fois par an, la première semaine de décembre. C'était un vieux cargo qui mettait dix jours pour rejoindre Valparaiso.

mardi 4 septembre 2012

Pages vues

Plus de 1000 pages vues depuis la création de ce blog. En 42 jours, alors même qu'il est en préparation, avant même qu'il n'y ai mes photos ou mes comptes-rendus, des internautes du monde entier, France, Russie, USA, Allemagne, Chili, etc, ont déjà parcouru mes messages. Alors n'hésitez pas à laisser vos commentaires.

dimanche 2 septembre 2012

Pâques en octobre ...

" Un voyage au bout du monde commence par un pas "

" Celui qui veut se souvenir ne doit pas rester au même endroit et attendre que les souvenirs viennent tout seuls jusqu’à lui ! Les souvenirs se sont dispersés dans le vaste monde et il faut voyager pour les retrouver et les faire sortir de leur abri ! " Milan Kundera.

" Partir en voyage est une prise de risque permanente, c'est pourquoi il faut encore et toujours voyager car la prise de risque est le symbole de la liberté et de la confiance en soi, donc en celle des autres. "


"Sans curiosité on meurt, et sans courage on ne vit pas." Hugo Pratt

"Quand on ne réussit pas à être soi-même dans la vie, on se rend compte finalement qu'il était complètement inutile d'exister....." Corto Maltese, le romantique


" Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas,
c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque

« Sur l’Ile de Pâques, notre forme d’intelligence est sans cesse remise en question car, ici, il n’y a plus de logique. » Francis Maziere

" Un pays à demi fantastique, une terre de rêve; " Pierre Loti

Le Sophora Toromiro

Arbre sacré des Pascuans, endémique à l'Île de Pâques, il a maintenant disparu de la surface de l'Île.
Le Sophora toromiro est un petit arbre qui poussait autrefois abondamment sur l'île de Pâques. Son bois aux qualités exceptionnelles, permettait aux Pascuans de sculpter des petites statuettes sacrées, telles les moaï Kavakava. Le Sophora Toromiro a disparu de la surface de l'Île de Pâques dans les années 1960. Fort heureusement, plusieurs explorateurs ont eu la présence d'esprit d'en rapporter quelques graines dans leur pays. Aujourd'hui, grâce à eux, des toromiro sont élevés dans plusieurs jardins botaniques à travers le monde. Des efforts ont aussi été entrepris récemment pour essayer de réintroduire cet arbre sur son sol natal.

Je dis, ce qui a été dis de moi ...

Je dis, ce qui a été dis de lui ...
Il n'y a rien de plus libre et romantique, qu'un marin ...


Corto Maltese est célibataire. Et pourtant... Au cours de ses aventures, il croise une nuée de femmes ensorcelantes: Bouche Dorée (sorcière brésilienne), Esmeralda (prostituée argentine), Louise Brookszowyc (sosie polonais de Louise Brooks), Changhaï Li (beauté chinoise ressemblant comme deux gouttes d'eau à une nièce de Tchang Kaï-chek), Banshee O'Danan (indépendantiste irlandaise), Venexiana Stevenson (aventurière, comme son nom l'indique)... Mais on ne lui connaît de liaison avec aucune. De là, à imaginer Corto vierge... ou plutôt gay ... !
En décembre 1921, Corto Maltese découvre dans les notes du baron Corvo (Frederick William Rolfe, plus connu sous le nom de plume de baron Corvo était homosexuel) que Edward John Trelawnay aurait caché les mémoires de son ami Lord Byron dans la mosquée Kawakly à Rhodes.
Edward John Trelawny, est un corsaire anglais qui a renié sa patrie et célébré les idéaux des révolutionnaires français, forban romantique et trompe-la-mort impénitent, dandy en armes et aventurier dilettante, ami et amant de lord Byron... Il pourrait être un ancêtre de Corto Maltese.
Lord Byron, est un poète britannique, né en 1788 à Londres et mort en 1824, en Grèce. Il est bien connu pour son amour des femmes et aussi des hommes.
Dans les récits d'Hugo Pratt, on ne compte plus les références littéraires, de Herman Hesse au Baron Corvo, de Rimbaud à Ernest Hemingway, Lord Byron et Proust, empreintes d'homosexualité.
Dans Mû (Mû, est la 29e et dernière aventure de Corto Maltese écrite et dessinée par Hugo Pratt), sentimental et nostalgique, Corto Maltese n'hésite pas à se poser pour dialoguer avec la lune et contempler les étoiles en compagnie des moai de l'île de Pâques. Il est bercée par les songes et plongée dans un univers comateux. Alors, le pragmatique Raspoutine reproche ainsi au «beau marin [d'être] atteint de méfiance envers la raison et d'aversion pour la logique» .

Comme il dit, il n'y a rien de plus libre et romantique, qu'un marin ... ........???